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Comment peut-on vivre sans google ?

22 décembre 2013

Le monde sans google

Et oui, et si Google n'avait pas éxisté, une question étrange, tellement nous utilisons naturellement les services Google, à vrai dire personnellement je n'ai encore vu personne googler sur un autre moteur de recherche que Google depuis 10 ans...
Une fois qu'on a dit ça, on peut tout à fait envisagé un monde sans Google, ce serait différent, mais une autre société ou plusieurs autres rempliraient l'espace vacant.

Cette image illuste le monde sans google : 


A-World-Without-Google-Infographic-1

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22 décembre 2013

Une semaine sans Google

Peut-on aujourd'hui se passer de Google ? Pour le savoir, nous avons tenté l'expérience : une semaine complète sans rien demander au moteur ni à sa pléiade de services. La méthode vaut ce qu'elle vaut, surtout appliquée en plein coeur du mois d'août.
Mais enfin, on aurait volontiers profité des vacances pour faire un peu de classement dans nos photos numériques : interdit, tous nos clichés sont chez Picasa, satellite de Google. Idem pour les vidéos avec YouTube. Si l'expérience avait dû se prolonger, on aurait, sans trop de mal, transféré nos souvenirs numériques ailleurs, chez Flickr, Joomeo ou Dailymotion.

Précisons-le également : pour les besoins de la cause, nous n'avons pas jeté par-dessus bord notre téléphone mobile ni notre tablette qui fonctionnent sous Android, ni renoncé à notre adresse Gmail. Le tout s'échange sans mal contre des iPhones, BlackBerry, Windows Phones, iPad et un webmail provenant d'une autre écurie.

Pour la beauté du geste, en revanche, nous avons troqué notre navigateur habituel, Chrome, contre une ancienne connaissance, Firefox. Sans avoir franchement l'impression de perdre - ni de gagner - au change. Mais avec le devoir de réorganiser nos "favoris" et de retrouver l'emplacement de quelques boutons de la barre d'outils.

Questions de vacances, maintenant. Comment se rendre de Plounérin, en Bretagne, à Vielle-Saint-Girons, dans les Landes, en passant par Nantes et le Cap-Ferret, mais en contournant Google Maps ? A priori, l'un des examens les plus ardus de notre semaine de pénitence. Pourtant, avec Mappy, nous sommes arrivés chaque fois à bon port. Sans doute Bing Cartes ou OpenStreetMap nous auraient-ils également laissé sur le droit chemin.

Tout comme Google Maps, Mappy tient compte de la circulation en temps réel. Et propose de surcroît les trajets à vélo, ce que ne sait pas faire le concurrent. On ne dira pas, en revanche, surtout de retour à Paris, que la navigation en 3 dimensions de Street View ne nous manque pas...

Deuxième question, typiquement de vacances toujours : quel est le périmètre d'une roue de VTT de "700 ×42C" ? Soumise à Bing le concurrent signé Microsoft, plutôt qu'à Google, l'interrogation ne nous aura pas plus plongé dans des abîmes de perplexité.

Résultat quasi instantané. A l'usage - court -, le troc entre les deux moteurs de recherche ne nous aura d'ailleurs pas déboussolé plus que cela. Tout comme Google News, le réseau social Google+, la plate-forme de blogs Blogger, le disque dur virtuel Drive, le raccourcisseur d'URL goo.gl... et tant d'autres qui ont surtout fini par imposer leurs pratiques, leur ergonomie, leur complémentarité et ont déteint sur nos comportements.

On s'en doutait, le test nous l'a confirmé : nos usages numériques ne s'appuient pas toujours sur des arguments technologiques irréfutables, sur des performances incontestablement supérieures. C'est parfois juste une question d'habitude. Ou bien d'histoire personnelle. Et cela, pour le coup, c'est irremplaçable.

 Le MONDE ECONOMIE.

22 décembre 2013

A quoi ressemblerait le monde sans google ?

 

En quinze ans, le géant américain créé par Larry Page et Sergueï Brin est devenu incontournable.

Il aurait suffi, au fond, de peu de choses, pour que nous vivions sans Google : que ses fondateurs, Larry Page et Sergueï Brin ne rencontrent pas un financier qui leur avance, avant même qu’ils aient créé leur entreprise, de quoi acheter de la puissance informatique, que l’Université leur interdise de remplir leurs chambres d’ordinateurs et de disques durs, qu’ils n’aient pas su convaincre un venture capitalist de les accompagner pendant des années alors même qu’ils n’avaient aucun modèle économique viable. Il est donc tentant de se demander, à l’image de ces auteurs d’uchronies[1] qui tentent de décrire un monde après la victoire des forces de l’Axe, comme Philip K.Dick dans le Maître du haut château, ce à quoi ressemblerait notre monde sans Google, sans cette société qui a su, en quelques années, s’imposer au point d’être accusée de monopole sur tous les marchés de la recherche et de la publicité en ligne.

Là où nous n’avons qu’un moteur de recherche, nous en aurions plusieurs, sans doute plus médiocres, ce qui nous forcerait à confronter, comparer leurs résultats comme nous faisions avant Google lorsque nous allions de Yahoo à Hotbot, d’Excite à Inktomi. Nous dépenserions beaucoup d’énergie à discuter des mérites (et, surtout, faiblesses) respectifs des uns et des autres. Des technologies alternatives se seraient développées. On parlerait sans doute beaucoup plus de recherche sémantique et d’algorithmes exotiques. Les internautes les plus engagés seraient sans doute beaucoup éclairés sur les méthodes de recherche mais ce serait au prix d’interrogations beaucoup plus longues et fastidieuses. Quant aux pouvoirs publics européens et asiatiques, inquiets de la domination de sociétés américaines, ils auraient financé avec plus de constance et de confiance des moteurs nationaux.

Le marché de la publicité serait également tout différent. Là où un acteur attire l’essentiel des recettes publicitaires, nous verrions se concurrencer plusieurs entreprises avec des modèles économiques différents, certaines continuant d’inonder leurs écrans de pop-ups, d’autres vendant, comme cela se faisait encore il y a une dizaine d’années, leurs liens, d’autres encore testant des solutions voisines de celles que Google utilise aujourd’hui. La concurrence serait vive mais le marché plus étroit qu’aujourd’hui. D’autant plus étroit que malgré une concurrence accrue les coûts de la réclame sur le web seraient bien plus élevés.

Les sociétés spécialistes du GPS seraient en bien meilleure santé, libérées de la concurrence de Googlemaps, Facebook serait là, sans doute plus puissant qu’il n’est aujourd’hui. Faute de revenus suffisants, Youtube aurait du se vendre à Microsoft, à Hewlett-Packard ou à un grande société de médias, toutes sociétés qui auraient sans doute bridé son développement. Même chose pour tous ces produits ou services (docs, traductions…) que Google met aujourd’hui à notre disposition alors même que leur modèle économique n’a pas encore été trouvé.

 

22 décembre 2013

Vivre sans les technologies, est ce possible ?

Vivre sans google, c'est aussi vivre sans les technologies, autrement dit le web 2.0.

Ordinateurs, smartphones, consoles de jeux : une mère de famille américaine a tout mis au placard pendant six mois. Une expérience passionnante qu'elle raconte dans Pause. Quel parent d'adolescent, exaspéré et inquiet de voir son enfant immergé dans son ordinateur envoyer des salves de SMS à longueur de journée, n'a-t-il pas rêvé de le débrancher de ces appareils numériques? Susan Maushart, mère de famille divorcée, docteur en sociologie des médias de l'université de New York, l'a fait. Et pourtant, elle-même était accro à son smartphone. Mais un jour, en relisant Walden, deThoreau, elle a décidé de dire stop. Elle annonça à ses enfants, Anni, 18 ans, Bill, 15 ans, Sussy, 14 ans, qu'ils allaient faire pendant six mois une merveilleuse expérience, un grand voyage dans la vraie vie… en vidant leur maison de tous ses écrans, c'est-à-dire: quatre ordinateurs, quatre téléphones portables, une console de jeux, quelques iPod et deux télévisions.

Réaction de sa fille cadette, typique d'un adolescent d'aujourd'hui: «Ce n'est pas juste, ce que tu nous demandes. Tu nous imposes ta volonté.» Commentaire de la mère: «Mes enfants auraient préféré renoncer à boire, à manger ou à se laver les cheveux.» Il faut dire qu'ils n'étaient pas loin de passer 7 h 38 par jour en compagnie d'un écran (téléphone non compris) comme l'adolescent américain moyen.

Dispo 24 heures sur 24

C'est donc au stylo qu'elle a tenu la chronique de leur cure de désintoxication. Le récit est drôle, enlevé ; la réflexion qu'elle mène, passionnante. Avant la coupure, comme toute mère de famille, elle était sans cesse sollicitée à son bureau par ses adolescents qui trouvaient normal qu'elle soit disponible 24 heures sur 24 pour répondre quand ils lui écrivaient par texto: «Il n'y a rien à manger», ou «Bill m'a frappé», ou «l'ampoule du salon a éclaté», etc. Quand elle sortait d'un rendez-vous, il n'était pas rare qu'elle ait dix ou douze appels en absence de ses enfants qu'elle rappelait, paniquée, pour s'entendre dire, «non, c'est bon, t'inquiète, on a retrouvé la télécommande». Que les téléphones portables accroissent dangereusement la dépendance des enfants à l'égard de leurs parents est une évidence dont on n'a pas toujours conscience.

L'usage des SMS a une autre conséquence sur les ados, remarque-t-elle. Il leur permet de modifier leurs rendez-vous au dernier moment et les habitue à remettre toute décision à la dernière minute, à ne rien prévoir. Quant au mode de communication induit par les textos et messageries instantanées, il n'y a qu'à jeter un œil sur ce que les adolescents y écrivent pour être d'accord avec elle: il est confus, superficiel, voire totalement incohérent. Sussy, qui compensa son manque d'Internet en passant des heures sur le téléphone filaire de la maison, l'a reconnu. Elle déclara qu'une conversation n'avait rien à voir avec une discussion par messagerie interposée: «Sur MSN, tu fais coucou, LOL, j'aime, j'aime pas. Au téléphone, par contre, c'est super-profond…»

Dix choses à la fois

Les écrans et le travail scolaire: autre débat, d'autant plus aigu, aux États-Unis et en Australie, où réside cette famille, que beaucoup d'écoles donnent à leurs élèves un ordinateur pour rédiger leurs devoirs. Un jour, Susan Maushart a surpris sa fille Sussy en train de taper une dissertation sur le poète E. E. Cummings avec neuf fenêtres actives sur son écran. Six fenêtres de messageries instantanées, une septième qui passait un feuilleton téléchargé illégalement, et une huitième qui suivait les enchères en ligne d'un couple de perruches. Cerise sur le bureau: le téléphone en mode vibreur qui ne cessait de se tortiller. Les adolescents soutiennent qu'il est normal de faire dix choses à la fois et que leurs parents n'y arrivent pas parce qu'ils ont un cerveau d'un autre siècle.

N'empêche, trois mois après le début du sevrage, les professeurs de la jeune fille notèrent une nette amélioration de ses résultats scolaires (sans doute, aussi, parce que l'abus d'écran perturbe le sommeil et engendre une fatigue chronique: le chapitre consacré à ce sujet fait froid dans le dos). Certes, il est avéré que les médias électroniques sont en train de modifier l'organisation du cerveau, mais toutes les études de neurobiologistes que détaille l'auteur montrent que la capacité du cerveau à travailler en mode dit «multitâche» est un mythe. Le laboratoire de médias interactifs de Stanford, qui voulait pourtant prouver les avantages du «multitâche», conclut: «Les individus qui font plusieurs choses à la fois mélangent toutes les informations. Ils gobent tout et n'importe quoi sans discernement. Les multitâches sont tout simplement mauvais à presque toutes les tâches.»

L'auteur confirme: «Avant je me doutais que sauter sans cesse d'une tâche à l'autre ne pouvait favoriser un train de pensée fluide. Maintenant je le sais. Mes enfants sont sortis de l'état de “cogitus interruptus” pour devenir des penseurs plus logiques et plus concentrés.» Elle assure avoir vu leur capacité d'attention - très réduite - se développer de façon spectaculaire, si bien qu'ils étaient capables de «lire pendant des heures et non plus des minutes, d'avoir des conversations plus longues avec les adultes et de se projeter au-delà du moment présent».

Les bénéfices du sevrage furent multiples: l'un reprit avec passion l'étude de son instrument de musique, l'autre dont la chambre était un bac à linge sale géant retrouva le sens de l'ordre, la troisième se mit à cuisiner et à écrire un roman. La vie de famille s'en trouva également bouleversée: «Nous sommes plus proches les uns des autres», affirma l'aînée de la fratrie. Par exemple, ils ne fuyaient plus les repas pour retourner dans leur bulle multimédia mais s'attardaient à table pour discuter.

Enfin, ils se mirent à fréquenter leurs amis pour de vrai, ce qui n'est pas anodin: des études montrent en effet que les neurones dédiés aux rapports humains des individus qui ont grandi avec les nouvelles technologies sont souvent sous-développés, si bien qu'ils ont des carences dans certaines aptitudes sociales telles que l'écoute empathique.

«Pause», de Susan Maushart

20 décembre 2013

Ne pas utiliser google une question de choix et d'indépendance

Le choix de l'indépendance

 Pour aborder un plus gros sujet, parlons de Google Chrome. J'utilise Mozilla Firefox depuis des années et je ne suis pas prêt d'en changer. J'ai téléchargé divers modules permettant de filtrer la publicité et j'ai fait en sorte que la barre d'adresse m’envoie sur mon moteur de recherche préféré quand je ne tape pas une adresse.

 Essayez de vous en passer ! Techniquement parlant, les deux sont équivalents et les points faisant défaut chez l'un sont vites corrigés. La différence réside dans le fait que Mozilla Firefox est géré par une association à but non lucrative qui oeuvre pour la standardisation des protocoles, tandis que Google, dans une logique de rentabilité préfère privilégier les protocoles qu'il développe lui-même.

 J'en viens enfin à Android. L'arrivée de Android a eu un impact certain sur le marché de la téléphonie et notamment chez les constructeurs. En effet, la création d'un standard dans ce domaine est plutôt bienvenue, et on est loin du degré de fermeture d'Apple et ses téléphones.Cependant les applications devant être validées par AndroidMarket (GooglePlay), l'entreprise exerce toujours un contrôle sur les programmes qui peuvent s'exécuter sur leur système d'opérations. Je n'ai pour ma part pas de smartphone et je n'en vois pas l'intérêt. Si je devais en choisir un cependant, je choisirais le NeoFreeRunner avec un système d'exploitation OpenMoko.

 Eviter Google : une question de choix

 De part sa position dominante, Google a de grandes responsabilités. Il serait facile pour l'entreprise de mettre sur écoute la population et de trier les informations auxquelles elle aurait accès. Je trouve cela préoccupant. Je préfère pour ma part me tenir le plus éloigné possible de ce potentiel Big

Brother. Je ne veux pas être catégorisé ou accéder à d'autres informations en fonction de mes idées, de mes opinions politiques ou religieuse, etc. Évitant soigneusement de mettre tous mes oeufs dans le même panier, je stocke mes données chez différents hébergeurs. Imaginons qu'un jour Google soit condamné à la fermeture, qu'adviendrait-il de tous vos courriels sauvegardés, votre carnet de contact qui aura disparu, votre blog personnel ou professionnel fermé sans avertissement ?

 Je conclurai par dire que Google finalement, ce n'est ni bien ni mal. En tant qu'entreprise à but lucratif, un service est proposé sous certaines conditions. Libre à chaque individu d'accepter ces conditions. Tant qu'il existera des choix par défaut, il existera des détracteurs de la pensée dominante. Il est souvent facile de trouver une alternative à un service proposé par Google, encore faut-il le vouloir et faire l'effort.

Fait par Vincent Dolez, étudiant ingénieur.

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20 décembre 2013

Les dangers de google

Fiabilité : C’est le premier qui me vient à  l’esprit. En effet, si un matin l’ensemble de services de Google de répondait plus, cela serai bien grave. Cela n’est jamais arrivé dans le passé, certes des services ont été indisponible pendant quelques heures mais pas l’ensemble… pour le moment.

Sécurité : Autre danger est le piratage de son compte. Cela est déjà arrivé certains, les pirates demandent  une rançon pour que la personne retrouve l’accès à son compte ou il retrouve son compte vide et doit payer pour retrouver ces données. Plus grave serait que Google se fasse pirater et que l’ensemble de nos données personnelles se retrouve dans la nature… Cela serai catastrophique pour l’image de marque de Google, même si cela se passait pour un très faible pourcentage d’utilisateurs.

Gratuité / Publicité : À ce jours, presque tout les services de Google sont gratuit en échange de publicité. Grâce à des plugins FirefoxAdblock PlusWebmail Ad Blocker et CustomizeGoogle, ce petit désagrément disparait par enchantement. Nous pourrions discuter de l’étique de la chose, mais personnellement, Google ne perd rien avec mon détournement, car je ne clique jamais sur les publicités. J’ai lu que présentement seulement 4 à 10 % des utilisateurs cliquaient sur les publicités. Ce sont donc ces utilisateurs qui payent pour l’ensemble de internet gratuit !

Avec l’accumulation des nos informations personnelles, Google espère surement fournir une publicité d’avantage ciblée pour chaque utilisateur et donc monter ce pourcentage. S’il ne réussis pas, peut-être que dans quelques années lorsque notre dépendance sera totale, les services deviendront payant et de plus en plus chère. À moins que la publicité deviennent de plus en plus envahissante. Déjà, la version iPhone de Maps commence présenter des publicités.

Portabilité : Meme si Google a étés l’un des premier a offrir un moyen simple d’exporter ses données, il est reste pas moins que la probabilité de nos données ne se ferait pas sans perte.

Monopole : Comme Microsoft, Google pourrai utiliser son monopole sur les moteurs de recherche et la publicité pour l’étendre à d’autres marchés. Il a peut-être déjà commencé, Google propose de télécharger Chrome, son navigateur internet, aux visiteurs de sa page d’accueil. Il a déjà dépasser les parts de marché de Safari et il est fort possible qu’a terme, Chrome prenne la deuxièmement place à Firefox.

19 novembre 2013

Message aux journaux français : essayez de vivre sans google

Les tensions ne sont pas nouvelles, les responsables de médias reprochant à Google de capter une partie de la valeur créée par les journalistes et de partager à leur avantage le gâteau publicitaire, mais elle a pris une tournure brutale avec la menace d’une plainte en justice.

Plusieurs internautes ont réagi sur Rue89 en critiquant cette attitude. « Je comprends les arguments des grands patrons de presse, mais je trouve cette attaque un peu trop grossière, comme si Google était le grand responsable de tous les maux de la presse », nous disait par exemple Tita. Voici l’analyse de Jeff Jarvis, pas tendre non plus pour la presse française.

Eric Sherer raconte la rencontre dramatique entre Josh Cohen de Google News et un groupe d’éditeurs de journaux français hostiles. 

Imaginez que Google et Google News arrêtent simplement de faire des liens vers les sites d’information et les évitent complètement, puisqu’ils se plaignent autant. Que deviendraient-ils ?

    • Ils perdraient le trafic direct issu de Google News et la capacité de vendre des publicités sur ces pages avec ces lecteurs.
    • Ils perdraient l’occasion de rencontrer, accueillir ces nouveaux lecteurs et de développer une relation avec eux.
    • Ils perdraient le trafic qu’ils obtiennent grâce aux recherches.
    • Ils perdraient la possibilité de publier des liens sponsorisés, fournis par Google, et d’en tirer des revenus.

 

  • Ils perdraient la notoriété gagnée sur Internet grâce au « jus de Google ».
  • Ils souffriraient, leur influence diminuerait et Google serait accusé de tuer l’information.

Mais les Français blâment Google quoi qu’il arrive, et même si Google leur apporte tous ces bénéfices. Bien sûr, tout cela n’a pas de sens.

La presse pense que Google lui est redevable

Cette attitude anti-Google vient apparemment d’une conception qu’a la presse de ses prérogatives que nous observons clairement en France mais aussi ailleurs : Google nous est redevable. Nous perdons de l’argent à cause de la publicité et Google gagne de l’argent avec la publicité. Donc Google devrait jouer franc-jeu et nous en donner une partie.

Mais où est-il écrit que les éditeurs de presse ont un droit sur l’argent des annonceurs ? Les éditeurs perdent l’argent de la publicité parce que d’autres ont vu, avec Internet, la possibilité de mieux les servir. Et c’est le droit des annonceurs de mettre leur argent là où ils entrevoient le meilleur retour sur investissement.

Google pourrait se contenter de prendre l’argent et de mépriser les éditeurs. Mais au lieu de ça, ils leur offre une part de son gateau en leur envoyant du trafic et en leur proposant de partager ses revenus publicitaires. Les éditeurs peuvent souhaiter négocier les taux de reversement en étant dans une meilleure position -ce sont les affaires- mais Google, lui, n’a pas besoin de faire des affaires avec les journaux.

Dans le récit de guerre de Scherer, les éditeurs français clament que Google est leur ennemi, que le prix de marché de Google relève de la prédation (autrement dit qu’il concurrence ce qui serait selon eux le juste le prix).

Ces citations rapportées par Scherer disent tout :

  • « Vous accaparez la majeure partie de la croissance de la publicité en ligne, vous en prenez tous les avantages. »
  • « Les accords actuels sont loin de ce dont nous avons besoin. »
  • « Le principal problème est le partage des revenus. Aujourd’hui, il n’est pas juste. »
  • « Et maintenant, avec la crise, certains sont en train de mourir. Nous n’avons pas assez d’argent pour vivre sur Internet. »
  • « La croissance d’Internet a été prise en otage par les moteurs de recherche. Nous ne sommes plus en mesure de payer des journalistes professionnels pour faire leur travail. »
  • « Vous avez une responsabilité envers les organes de presse. Vous devez la prendre en compte sérieusement. »

Google propose de venir en aide aux journaux

Comme d’autres éditeurs et journalistes, ils pensent qu’un marché devrait se construire autour de leurs besoins et qu’une part de ce marché leur revient de droit, même s’ils n’ont pas su innover et changer, de telle sorte que ceux qui l’ont fait devraient se porter à leur secours.

Pourtant, Google vient à leur aide. Lors de la rencontre, à en croire une page de présentation diffusée par Scherer, Cohen (de Google) a proposé aux éditeurs de les aider à améliorer leur offre publicitaire dans Google News, à adapter leur présence en fonction de leurs préférences, à donner aux éditeurs du contenu pour améliorer leurs sites, à les aider à accroître leurs revenus en partageant les liens sponsorisés et à améliorer leur distribution.

Lors d’une autre réunion, plus tard, avec les agences de presse, raconte Scherer, Cohen leur expliqua comment réussir avec Google :

« Comment monétiser les archives, distribuer des informations locales, les vidéos et les images, intégrer le contenu de YouTube, utiliser des citations de Google, des cartes de Google, des mots-clés... »

Mais la majeure partie du public de Cohen ne voulait pas apprendre comment s’adapter à ces nouvelles réalités du marché, à poser la question « Que ferait Google ? » titre du premier livre de Jeff Jarvis qui doit sortir en février aux Etats-Unis,et à y répondre. En revanche, ils pensaient avoir droit à une partie du succès de Google, sans faire le travail de Google.

 

 

19 novembre 2013

Peut-on vivre sans google pendant une semaine ?

Etonnamment, je n'ai eu aucun mal à quitter Google. Il m'a suffi de cliquer sur quelques boutons dans l'onglet «Paramètres» de Chrome, le navigateur de Google, et voilà, mon moteur de recherche par défaut était Bing.

Ce qui est bien avec Chrome, c'est qu'il retient vos préférences sur tous vos ordinateurs —je n'ai eu qu'à changer de moteur de recherche sur mon ordinateur et il a également changé sur mon portable. (Merci Google!). J'ai fait la même chose sur mon iPhone et mon iPad. Ce changement m'a pris 15 secondes et a été décidé spontanément, sans que j'aie pensé aux éventuels inconvénients. J'ai choisi Bing sur un coup de tête —et je m'y suis tenu, pour le meilleur et pour le pire, pendant une semaine.

J'ai d'abord été attiré par l'aspect purement esthétique de Bing. La semaine dernière, j'avais vu une photo de la nouvelle page de résultats de Bing et j'avais été totalement conquis. Le nouveau Bing ressemble à l'ancien Google —vos résultats apparaissent sur une page claire et épurée, composée de nombreux liens et de quelques publicités discrètes. Le design suggère efficacité et fonctionnalité, deux qualités que j'ai toujours associées à Google. Mais Google a changé.

Google et ses résultats sociaux...

Au cours de l'année écoulée, le meilleur moteur de recherche au monde a eu la mauvaise idée de rajouter des résultats sociaux à ces résultats classiques. Maintenant, par défaut, les utilisateurs connectés voient des liens et des photos suggérés par des amis et la page de résultats contient systématiquement des références au réseau social de Google, Google+. Même si vous désactivez la fonction recherche sociale —l'un des nombreux boutons en haut de la page— les résultats de Google n'apparaissement jamais aussi clairement que ceux de Bing. Regardez ci-dessous les captures d'écran des pages de résultats des deux moteurs pour la même recherche:

Qu'est-ce que ça fait d'utiliser Bing au lieu de Google? Sachez tout d'abord que je suis un grand utilisateur de Google. J'utilise ce moteur de recherche depuis plus de dix ans et je m'en sers minimum 30 à 40 fois par jour. J'utilise tellement Google que j'en connais tous les secrets et raccourcis; je pensais donc que la période d'adaptation à un nouveau moteur de recherche serait difficile. Beaucoup de gens ont ce même sentiment. Dans la presse technologique, tout le monde considère que la menace de passer à Bing est purement symbolique, un peu comme la promesse de partir s'installer au Canada si son candidat à la présidentielle perd. Quelle que soit la tournure des événements, personne n'envisage sérieusement de faire ça

Beaucoup plus court que de passer d'un PC à un Mac

Mais Bing est beaucoup plus familier que le Canada. Les premières heures après l'avoir défini comme moteur de recherche par défaut, j'ai à peine noté un changement. Et après une semaine avec Bing, je peux dire que changer de moteur de recherche a été l'une des choses les plus faciles que j'ai dû faire. Passer de Google à Bing nécessite une phase d'ajustement beaucoup plus courte que pour passer d'un PC à un Mac, ou de Facebook à Google+. C'est même plus facile que de passer du Coca au Pepsi. En fait, ça revient à abandonner Ariel pour une lessive de supermarché. Il y a des différences entre les deux, mais seuls les maniaques les remarqueront et la plupart d'entre nous se sentira à l'aise dans l'univers de Bing.

Cela dit, je ne pense pas que je changerai définitivement. En effet, malgré le design plus réussi de Bing, Google reste sans conteste le meilleur moteur de recherche. Sur les centaines de recherches que j'ai faites la semaine dernière, Bing ne m'a pas donné la réponse que j'attendais pour une ou deux d'entre elles. Quand j'ai fait la même recherche sur Google, j'ai obtenu de meilleurs résultats.

Il y a eu cette recherche sur le nom d'un agent immobilier; Google a révélé certains éléments inquiétants que Bing n'avait pas indiqués. Lors d'une autre recherche sur un informaticien expert en ordinateurs portatifs, Bing m'a proposé une page contenant ses coordonnées, mais j'ai reçu un message d'erreur quand je lui ai envoyé un email. Après avoir fait une recherche sur lui dans Google, j'ai appris qu'il avait changé d'emploi et j'ai obtenu ses nouvelles coordonnées —sur une page que Bing n'avait pas recensée dans ses principaux résultats.

Google est trop bon

Google s'est avéré également meilleur pour d'autres recherches. Ainsi, en faisant une recherche sur un lieu précis (le café Peets à côté de chez moi) dans Bing, ce dernier ne m'a pas proposé de lien vers Bing Maps en haut de sa page de résultats, alors que Google propose systématiquement un lien vers Google Maps, ce qui épargne une étape supplémentaire. Bing ne propose pas non plus la recherche «instantanée», une fonction de Google qui met à jour les résultats au fur et à mesure de la frappe. Au final, je n'ai pas trouvé un seul domaine dans lequel Bing soit clairement supérieur. Sur les nombreuses recherchers que j'ai faites, Bing a bien marché dans l'ensemble, hormis pour une ou deux recherches.

Ce qui m'a le plus frappé quand je suis passé à Bing, c'est à quel point je suis resté lié à l'univers Google. Durant ma semaine avec Bing, je me suis retrouvé à utiliser de nombreux produits Google au-delà de son moteur de recherche —Gmail, YouTube, Google Calendar, Google Books, Google Scholar, Chrome, Picasa et j'en oublie probablement.

Mon rédacteur en chef m'a mis au défi de ne plus utiliser aucun produit Google. Pouvais-je survivre, ne serait-ce qu'une journée, sans aucun produit conçu à Mountain View1? J'ai essayé. J'ai redirigé mes emails vers Hotmail, j'ai essayé de ne pas utiliser YouTube et j'ai tenté de faire des recherches sur des sujets obscurs sans recourir à Scholar. Mais je n'y suis pas arrivé. Google est trop bon —ses produits sont trop utiles, trop incontournables sur Internet pour pouvoir faire grand chose sans eux. J'ai tenu moins d'une demie journée sans Google, et ça a été l'enfer.

Voilà le principal argument contre le fait de passer à Bing. Si vous ne pouvez pas vraiment échapper à Google —et si Bing et Google se valent plus ou moins— pourquoi changer? Oui, Google et Bing sont quasi-identiques. Mais Bing devra être bien plus que l'équivalent du moteur de recherche le plus populaire s'il veut que les gens changent en masse. 

Farhad Manjoo

17 novembre 2013

Témoignage : peut- on vivre sans google aujourd'hui ?

Une omniprésence dérangeante

 

Il est clair que Google sait tout de moi. Est-ce que cela est dérangeant? Oui.

Nous avons tous pour la plupart tendance à oublier que Google est une entreprise privée et que Larry Page, son CEO, n’est pas connu pour être un philanthrope.

Le modèle économique de Google se base sur la publicité. Plus Google vous connaît, au mieux il cible ses publicités. Google se doit de maximiser ses affichages pour vous encourager à cliquer. D’une manière générale, si vous ne payez pas un service, n’êtes pas client de la société, vous êtes le produit vendu aux annonceurs. Google n’est plus un simple moteur de recherche depuis longtemps, nous le savons et l’avons accepté. Ce que de plus en plus de personnes -dont je fais partie- ont moins accepté, c’est à quel point Google est devenu intrusif ces derniers mois. Cela a débuté avec la mise en place du bouton +1 (car honnêtement, qui se soucie de savoir que tel ou tel de ses amis a aimé tel ou tel site?) Google s’était mis à dos les internautes, mais les nouvelles règles de confidentialité qui entrent en vigueur le 1er mars en ont décidé plus d’un à quitter le merveilleux monde créé par Larry Page.

Google fait ce qu’il veut de vos données, et peut même décider de fermer votre compte sans préavis. C’est ce qui est arrivé à un blogueur il y a quelques mois.

 

Au final, que faire?

 

Personnellement, je n’envisage pas de ne plus utiliser la galaxie de services qu’offre Google. Les alternatives existent, sont fonctionnelles, mais à moins que mes contacts migrent eux aussi vers ces solutions, il me serait difficile de ne plus les utiliser. Cependant, j’ai commencé à changer certaines de mes habitudes : me déconnecter de Gmail afin de dépersonnaliser les résultats (pour ceux qui gèrent un site web, cela vous sera tellement plus pratique pour surveiller votre positionnement), je cherche à changer de régie publicitaire, ai ouvert un compte Hubic pour le stockage sur le Cloud, ai installé Opéra…

Je vous liste quelques alternatives aux services de Google:

  • You Tube : Viméo, Dailymotion
  • Gmail: Yahoo Mail, Hotmail, serveur mail
  • Analytics: Xiti
  • G+ : Twitter (c’est mieux et c’était là avant)
  • Picasa : Flickr
  • Android : bon là, je ne peux pas recommander iOS ni Windows Phone, mais sachez qu’ils existent. /troll
  • Blogguer : WordPress, Joomla
  • Documents: Zoho
  • Reader: Netvibes
  • Chrome : Firefox, Opera
  • Maps : Mappy

Il n’y a que pour le moteur de recherche pour lequel je n’ai pas trouvé de véritable alternative pertinente, sauf peut-être DuckDuckGo. Il faut laisser cela à Google : leur algorithme est surpuissant, leurs produits sont bons.

Vivre sans Google est faisable, mais compliqué.

Par Laurence Fischer

17 novembre 2013

Comment survivre sans Google en 7 étapes

Jour 1 : Faire l’inventaire

Tom Henderson a passé sa première journée à faire la liste complète des services qu’il utilise, et possédé par Google, une tâche beaucoup plus compliquée qu’elle n’y paraît.

En effet, en plus du navigateur Google Chrome, du célèbre moteur de recherche de la société, et de YouTube, racheté par Google, il faut ajouter une bonne trentaine d’outils :

  • Les moteurs de recherche spécialisés (l'actu avec Google News, Google blog search…)
  • Les services d’hébergement et diffusion de contenus (YouTube, Picasa, Panoramio, Google Doc, Blogger...)
  • Les outils de communication (Gmail, Google +, Google Voice…)
  • Les outils de cartographie et de localisation (Google Map, Google Street View…)
  • Sans oublier les outils statistiques et d’analyse (Google Analytics, Google Trends…), très utilisés par les professionnels du web.

Jour 2 : Ne laisser aucune trace, commencer à supprimer les cookies.

Supprimer ses cookies, ces petits logiciels espions, est une chose assez simple, réalisable en quelques clics en suivant l'un des nombreux tutoriaux disponibles sur le web. Mais c’est également un exercice particulièrement instructif pour savoir qui vous "traque". Tom Henderson raconte ainsi avoir repéré "plusieurs douzaines" de cookies portant explicitant le nom ou l’adresse internet de Google.

Jour 3 : supprimer, encore, des cookies, et modifier son "fichier host"

Votre ordinateur est désormais censé être libéré de tout logiciel espion installé par Google ou l’une de se marques satellites. En vous référant à l’inventaire dressé le premier jour, il est indispensable de ne retourner sur aucun des sites ou services de la marque. Dans le cas contraire, les cookies supprimés réapparaitront "comme par magie", avertit Tom Henderson.

Malheureusement, éviter Google sur le web n’est pas une chose facile. D’autant plus qu’il existe toujours un risque de visiter, sans le savoir, un site utilisant des produits Google, comme le service de publicité "Google AdSense". Pour éviter ce type de problème, il faut, explique Tom Henderson, "apprendre" à votre ordinateur à rejeter les requêtes envoyées par Google. Pour cela, il existe une solution, certes un peu technique, mais radicale : le "fichier host".

Ce fichier est situé sur votre disque dur et permet, une fois modifié, de bloquer l’accès aux sites désirés. Avec quelques connaissances de base, il est possible de le modifier pour faire en sorte de bloquer l’accès à tout service de Google. Il existe, pour cela, plusieurs tutoriaux sur internet. On trouve notamment une version déjà configurée pour Google AdSense et téléchargeable gratuitement.

Jour 4 : se débarrasser des "super cookies"

Même si vous ne vous connectez plus à des services de Google, il est toujours possible que les cookies de l’entreprise réapparaissent, à cause de ce que l’on appelle les "super cookies". Ces derniers ont en effet la capacité de "ressusciter" les cookies effacés. Plusieurs services en ligne proposent de supprimer ces super cookies, tel que Selectout.

Jour 5 : s’attaquer à son téléphone portable

Il est tout à fait possible d’avoir un téléphone fonctionnant sous Android mais totalement "libéré" de Google. S’il s’agit d’un téléphone en activité, l’opération de "nettoyage" est simplement un peu plus compliquée que s’il s’agit d’un téléphone neuf. Dans ce dernier cas, il existe sur le web plusieurs tutoriaux assez simples.

Jour 6 : mettre en place les solutions de remplacement

Votre ordinateur est maintenant censé être purgé de toute trace de Google ou d’un de ses chevaux de Troie. Ne reste plus qu’à apprendre à vivre sans.Pas de panique, un monde sans Google est possible. Dans la quasi-totalité des domaines couverts par Google, il existe en effet des concurrents crédibles et performants.Pour la messagerie tout d’abord, il existe une multitude de services, à choisir en fonction de ses préférence. De même pour le partage de document de Google Doc.

Concernant la recherche, Tom Henderson conseille Duck Duck Go, un moteur de recherche qui a fait du respect de la vie privée son cheval de bataille. A noter également l’existence du moteur français, Exalead. Pour la localisation et la cartographie, citons MapQuest. Pour Google Voice, Skype. Pour la vidéo, Vimeo ou Dailymotion. Pour Google Translate, Lingoes Translator ou Word reference. Etc.

En conclusion, vivre sans Google n’est pas, en soi, une chose très difficile. Se débarrasser des cookies, logiciels espions et autres moyens de flicage installés par la société et ses nombreuses filiales et partenaires l’est beaucoup plus. Accepter de ne plus regarder les vidéos de son fils sur YouTube ou de perdre le contact avec ses amis sur Google + semble être le véritable défi à relever. Si vous avez décidé de passer le pas, il vous faudra également bien entendu supprimer vos différents comptes déjà créés. Pour ce faire, Google propose un centre d'aide complet

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Comment peut-on vivre sans google ?
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